Idées de décoration design, idées déco moderne,... Informations New-York city


Informations New-York city

Infos sur New-York

Jean-michel Selva

On décide d’y aller un jour. Sans raison apparente, sans but réel, sans atome crochu particulier pour ce lieu. Et puis on part. Une fois là bas, on visite, on flâne, on respire ce lieu. Et il faut bien revenir. Mais dès le retour, un manque se fait ressentir. Un manque qui va s’accentuer jour après jour. Jusqu’à devenir une obsession : il faut qu’on y retourne…
Cette ville, c’est NEW-YORK !!!

Une seule rencontre avec New-York laisse toujours une empreinte indélébile.
Au retour, le cœur gros, on regarde avec nostalgie, les souvenirs et les photos rapportés de là-bas.

Quelques objets de décoration peuvent rendre plus douce l’envie de repartir.

New-York étant à la mode, beaucoup d’entreprises d’ameublement et d’accessoires d’intérieur se sont lancées dans la course aux trouvailles pour enjoliver et personnaliser nos logements. Et l’imaginaire newyorkais n’en finit pas d’inspirer les créateurs.

New-York, New-York

Tourisme

Destination mythique, Big Apple est très appréciée des Français et l’euro fort la rend bien plus accessible. Vous êtes tentés mais vous appréhendez ? Balayons quelques-unes des idées reçues

New York est une ville flamboyante où il se passe toujours quelque chose. Une Grosse
Pomme à croquer à pleines dents. Pour un premier voyage, prévoyez quatre à cinq jours. De tout temps, la ville qui ne dort jamais chantée par Sinatra a attiré les Européens : du Lyonnais-Florentin Giovanni di Verrazano à Henry Hudson, ses découvreurs,aux troupes néerlandaises puis anglaises pour réduire la ville au rang de simple colonie ou comptoir commercial ; des émigrants du XIXe siècle à nos jours quittant la misère de leur pays pour le nouvel éden, « la golden door » ; des entrepreneurs ou artistes voulant profiter des facilités et du prestige de la ville, aux touristes d’aujourd’hui. L’image de New York véhiculée en particulier par la télévision peut porter à croire que cette destination est chère. Et pourtant c’est l’inverse.

Do you speak american ?
Dans un premier temps, la langue anglaise peut sembler être un frein. Un faux problème à New-York, où un niveau scolaire peut suffire. Dans la plupart des hôtels, commerces,musées ou taxis, on trouvera des francophones, à commencer par l’importante communauté haïtienne ou africaine. On pourra aussi compter sur la légendaire amabilité new-yorkaise. Consultez une carte et, dans les secondes qui suivent, un ou une autochtone vous demandera si vous avez besoin de son aide.

Une ville très sûre
Une des craintes exprimées par les voyageurs potentiels est la sécurité. Cette ville est une des plus sûres du monde. L’omniprésence policière est rassurante dans tous les quartiers – ou boroughs , Harlem et Bronx compris.

Vos papiers s’ilv ous plaît !
L’entrée sur le territoire américain reste souvent une source d’inquiétude : faut-il un passeport biométrique, un visa ? Pour entrer aux États-Unis, vous devez être en possession soit d’un passeport biométrique, soit d’un passeport à lecture optique modèle Delphine émis avant le 25 octobre 2005. Les détenteurs de passeports optiques délivrés entre le 26 octobre 2005 et le 30 mars 2006 doivent obligatoirement obtenir un visa, mais peuvent les échanger gratuitement contre un passeport biométrique, ce qui leur évite une perte de temps et d’argent. À partir de l’automne prochain, le nouveau passeport biométrique, avec image numérisée et empreintes digitales, sera disponible dans un des cinq départements tests, dont la Gironde, avant sa généralisation en 2009.

Terroristes, annoncez-vous
Ensuite, vient la célèbre fiche verte des services de l’immigration distribuée pendant le vol. Elle est à remplir avec attention, sans ratures mais sans appréhension. Les questions peuvent sembler farfelues au commun des touristes : « Participiez-vous entre 1933 et 1945… aux persécutions associées à l’Allemagne nazie ? » ou encore « Avez-vous jamais été ou êtes-vous actuellement engagé dans des (sic) actes d’espionnage ou des activités terroristes ? ».
Enfin, à l’arrivée à New York, le passage appréhendé devant l’officier du service de l’immigration. Et, là encore, pas de peur à avoir : les employés sont souvent courtois, voire avenants. Au menu des questions : « Pour quelle raison venez-vous aux USA ? », « où
logez-vous ? », « combien de temps restez-vous à New-York ? ».

Delicatessen & Cie
Si les États-Unis sont la patrie du hamburger, New York est celle des delicatessen. Ces petits établissements, que l’on trouve à tous les coins de rue, préparent, pour des tarifs relativement modestes, des salades variées à composer vous-mêmes et autres plats cuisinés. Entre la marche et ces repas équilibrés, fini les frayeurs de prendre du poids.

Bons plans logement
Le poste budgétaire logement à New-York reste le plus important à prévoir. Non pas que le parc hôtelier soit peu développé, bien au contraire, mais les prix affichés sont souvent déroutants pour les Européens que nous sommes. Tout le monde imagine les prix des loyers exorbitants dans la Grosse Pomme, les prix des hôtels suivant évidemment la tendance. Des auberges de jeunesse à toutes les catégories d’hôtels, des chambres correctes et bon marché
sont cependant disponibles. Comptez comme prix de départ 125 dollars par nuit pour une chambre de deux personnes dans un hôtel à Manhattan. Mais il est toutefois possible de profiter des offres spéciales abondantes des hôtels sur le Net. Pour les voyages en famille, préférez la location d’appartement, plus abordable. L’envie de se loger à Times Square est très tentante et pour cause, nous sommes ici au centre névralgique de New-York. Des établissements comme le Novotel et ses chambres avec vue sur la fameuse place, le Paramount restauré par le designer français Philippe Starck et le Milford Plaza sont à conseiller. Toutefois, évitez les chambres donnant sur une cour intérieure.
Mais les quartiers en pleine mutation et plus tranquilles comme l’Upper East Side ou le Lower East Side sont souvent de bonnes bases logistiques.

Flâner, nez au vent
New-York est une mégapole qui se visite à pied pour profiter de toute la diversité de l’architecture, l’architecture, du melting-pot de cette population bigarrée où chaque communauté a ses propres coutumes. Sur de longues distances, le métro et les célèbres taxis jaunes sont à votre disposition. Pour beaucoup, cette ville est synonyme de gratte-ciel et, en se promenant, on s’aperçoit vite que ceux-ci sont concentrés dans le quartier financier au sud de
Manhattan et dans son centre. Le reste, ce sont des immeubles et maisons de taille plus que raisonnable ne dépassant pas les six étages.

Hors de Manhattan
Il faut savoir aussi que New-York, ce n’est pas seulement Manhattan,
comme peuvent le laisser penser beaucoup de guides touristiques : les autres quartiers du Queens, Bronx, Staten Island et surtout Brooklyn ont aussi leurs charmes mais peuvent faire l’objet d’un second voyage ou d’un séjour un peu plus long.

Des origines à l’avant-garde
Les amoureux des arts seront gâtés : le Museum of Modern Art – le célèbre Moma – et le Guggenheim Museum sont des lieux inévitables. À noter l’ouverture en décembre dernier, dans le Lower East Side, de la nouvelle coqueluche des musées new-yorkais, le New Museum of Contemporary Art.

Pour sortir des sentiers battus,approcher les origines de l’immigration européenne aux USA et comprendre le New York d’aujourd’hui, ne ratez surtout pas dans le même quartier le Tenement Museum (4) et le très émouvant musée d’Ellis Island (visite couplée avec la statue de la Liberté).

Dominer les gratte-ciel
Pour une vue exceptionnelle de la ville, vous aurez le choix entre la montée au sommet d’un des géants, l’Empire State Building ou le Top of the Rock (Rockefeller Center), et le survol de la ville en hélicoptère. Voir New-York d’en haut est un plaisir rare.

Gospe là Harlem
Les sorties immanquables du dimanche sont une messe gospel à Harlem, toujours très colorée en chanson et passion, et la promenade dans Central Park l’après-midi. Du spectacle assuré.

New-york et BARACK OBAMA
Le président américain Barack Obama a vécu à New-York. Son université d’Occidental à Hawaï ayant signé un partenariat avec celle de Columbia à NYC.
« Quand j’appris qu’Occidental avait organisé un programme de transfert avec l’université de Columbia, je me dépêchai de poser ma candidature…Je serais là au cœur d’une vraie ville, avec des quartiers noirs à proximité ».

Son premier contact avec New-York fut plus que décevant car arrivé à l’adresse de son logement 109ème rue dans le Spanish Harlem, personne ne fut là pour l’accueillir, pire lui ouvrir la porte de son appartement.
« Je passai ma première nuit à Manhattan par terre, roulé en boule dans une ruelle bordée d’immeubles ».
Après quelques mois, il rendit cet appartement « trop mal chauffé » de la 109ème rue pour aménager au 6ème étage d’un immeuble au 339 E. 94ème rue dans l’Est de Harlem prés de l’université de Columbia.

Lou Gehrig, le célèbre joueur de Base Ball des Yankees naquit dans cette maison en 1903.

« Il apparut que ceux qui m’avaient sous-loué leur appartement n’avaient pas payé le loyer et étaient partis avec mon dépôt de garantie ».
Une histoire qui se régla au tribunal…

New-York fut un changement radical dans la vie de Barack Obama :
« La ville avait effectivement un effet sur moi… J’arrêtai les joints. Je me mis à courir, à raison de 5km chaque jour, et à jeuner le dimanche. Pour la première fois depuis des années, je m’investis dans mes études… ».
Big Apple lui permis aussi d’ouvrir les yeux sur la situation des Etats-Unis : « Mais du fait de la densité de New York, de sa taille aussi, je saisissais à présent avec quelle précision quasi mathématique les problèmes raciaux et les problèmes de classe de l’Amérique se rejoignaient ».

« J’avais remarqué que (…) les noirs étaient des coursiers ou des employés, et, au musée, que les seuls noirs employés étaient les agents de sécurité qui comptaient les heures avant de pouvoir aller attraper la ram qui les ramènerait chez eux, à Brooklyn ou à Queens ».
« Je passai un an à vagabonder d’un coin de Manhattan à l’autre. Comme un touriste, je regardai la variété des options humaines exposées en essayant de déchiffrer mon avenir dans les vies des gens autour de moi, cherchant une ouverture par laquelle je pourrais me glisser ».

Pendant cette période il travailla sur un chantier de construction de l’Upper West Side.
En 1983, son choix fut fait, il décida de se consacrer aux autres  et de devenir organisateur de communauté afin de défendre les droits civiques de la population. En attendant une réponse à ses candidatures spontanées, il trouva un travail comme assistant de recherche dans un cabinet financier. « J’étais le seul noir de la société ».

Seule une association de Chicago répondit à ses multiples lettres et après mures reflexions, à 23 ans, il quitta New York pour le destin que nous lui connaissons…

Les citations sont tirées de l’autobiographie de Barack Obama « Les rêves de mon père » parue aux Presses de la Cité en 2008 et en poche aux Points la même année.

Je vous rappelle que vous pouvez voir Barack Obama, tous les jours à New York,….. en cire au Musée de Madame Tussaud à Times Square.

New-york : Ou ecouter du jazz
New York et le jazz, c’est une histoire d’amour qui dure depuis des dizaines d’années déjà. Plus de 33 000 musiciens de jazz sont dénombrés dans cette ville. Ceux-ci parcourent les clubs de jazz des 5 boroughs qui font New York afin de se faire un nom et faire entendre leur différence. Ici tous les styles de jazz sont présents.
Des dizaines d’institutions proposent des cours de jazz comme les universités de Columbia, de New York (NYU), la Pace University et Rutgers, la célèbre Juilliard School, la New School ou encore la Manhattan School of Music, le Queens College et le Brooklyn College. Les étudiants du monde entier accourent ici.
Mais où entendre du jazz à New York ? Ci-dessous une selection des meilleurs clubs de la ville :
= 55 Bar (55 Christopher Street entre la 7ème avenue et Waverly Place dans Greenwich Village)
= Blue Note (131west 3rd Street entre la 6ème Avenue et Mac Dougal Street dans Greenwich Village)
= Birdland (315 west 44ème rue entre les 8 ème et 9 ème avenue à Times Square)
= Dizzy’s Club (Broadway et 60 ème rue au Jazz Lincoln Center, Frederik Rose Hall au 5ème étage dans l’Upper West Side)
= Drom (85 avenue A entre la 5ème et 6 ème rue dans l’East Village)
= Fat Cat (75 Christopher Street et 7ème avenue south dans Greenwich Village)
= Iridium (1650 Broadway et 51ème rue sur Times Square)
= Jazz Gallery (290 Hudson Street entre Spring et Dominick Streets dans Lower Manhattan)
= Jazz Standard (116 East 27ème rue entre Lexington et Park Avenue South à Gramercy Park)
= Joe’s Pub (425 Lafayette street entre East 4th et Astor Place dans l’East Village)
= Lenox Lounge (288 Lenox Avenue entre la 124 ème et 125 ème rue à Harlem)
= le Poisson Rouge (158 Bleecker street à l’angle de Thompson street dans Greenwich Village)
= Nublu (62 Avenue C entre les 4 ème et 5ème rues dans l’East Village)
= Smalls (183 West 10ème rue, 7 ème avenue dans Greenwich Village)
= Smole (271 Boradway entre les 105ème et 106 ème rues dans l’Upper West Side)
= S.O.B’s (204 Varick Street à l’angle de Houston street dans Greenwich Village)
= Sweet Rythm (88 7 ème avenue south entre Grove et Bleecker Streets dans Greenwich Village)
= The Stone (2ème rue, Avenue C dans le Lower East Side)
= Village Vanguard (78 7 ème avenue south à coté de la 11 ème rue west dans Greenwich Village)
= Zinc Bar (82 west 3 ème rue entre Thompson et Sullivan Streets à Greenwich Village.
ATTENTION, le prix d’un billet d’entrée dans ces clubs ne vaut habituellement que pour un seul set d’une heure. Il faudra donc payer un second billet afin de rester un set de plus. Cela nécessite de bien s’informer avant d’entrer. Le prix d’un billet comprend l’admission dans le club qui sert de base de rémunérations aux musiciens + la ou les consommations inclus dans l’entrée.
LES PROGRAMMES sont disponibles sur les sites des clubs mais aussi sur www.bigapplejazz.com ; www.villagevoice.com ; www.timeout.com/newyork ou encore www.allaboutjazz.com.ny.com

New-York : La gastronomie version monde
Mille façons de déguster New York : marcher le long de Broadway, visiter les musées, se promener à Central Park ou encore admirer les néons de Times Square la nuit.
Mais New York est aussi le royaume mondial des saveurs. Le melting pot de la population ressurgit inévitablement dans le domaine de la gastronomie.

On remarque en arrivant que New York mange à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit. On peut aussi bien manger un hamburger dans un restaurant huppé d’un hôtel 5 étoiles ou un plat préparé dans un des innombrables épiceries ainsi qu’un barbecue à Central Park. Des chariots fumant des vendeurs de hot-dogs, aux délicatessen en passant par les salades-bars, les épiceries fines et les grands restaurants, on trouve tous les genres de cuisines et tous les modes de distribution ici.

Les serveurs new yorkais aussi sont étonnants. A peine assis à votre table, ils vous apportent, sans que vous n’ayez rien demandé, un grand verre d’eau plein de glaçons. Pourquoi ?? Bizarre.
Tout ici est géant : on a beau préciser « small », les portions sont énormes. Dans les restaurants, une part pour deux suffit souvent et personne ne s’en offusquera. Le serveur vous apportera une deuxième assiette et des couverts.
Même le café est toujours trop abondant et bouillant.
Et quel café !! Souvent de la lavasse. Pour un expresso, vous avez à votre disposition les Starbucks Coffee, grands spécialistes du café provenant du commerce équitable.

Manger bien et équilibré

Avec ces multiples tentations, vous vous demandez comment la population  peut ne pas être  irrémédiablement obèse. Et bien pas tant que ça, car les New Yorkais sont connus pour prendre soin de leur corps, quand ils le peuvent,  en fréquentant les salles de sport ou en allant faire du jogging dans un des parcs de la ville.

Mais les personnes en surpoids que vous croisez sont sans aucune mesure avec ceux vivant en Europe : elles sont bien plus corpulentes, voire gravement obèses.
Trés grave, il n’est pas rare de voir à la sortie des écoles à l’heure du déjeuner, une file de petits écoliers devant le vendeur ambulant de pizza.

Le poids reste un problème économique : plus on avance dans les zones ou quartiers à population à revenus modérés, plus le nombre d’obèses grandit. C’est une des explications.
Mais il y en a une autre, beaucoup plus terre à terre et peu connu chez nous. Le sucre aux Etats-Unis ne provient pas, comme chez nous, de la betterave ou de la canne à sucre, le coût de production étant trop élevé et il est souvent importé. Il est remplacé par du sirop de maïs que l’on produit en quantité dans le pays. Ce sirop revient beaucoup moins cher aux industriels et son transport facilité par sa forme liquide. On peut aussi le conserver beaucoup plus longtemps. Vraiment beaucoup d’avantages. Les grandes marques se sont alors précipités et l’ont substitué au sucre : Coca Cola l’a adopté en 1983, Pepsi l’a suivi l’année suivante, etc… Le seul problème est que ce sirop de maïs est beaucoup plus calorique que le sucre classique.

Pourtant New-York se veut la ville la plus diététique des USA. Depuis quelques mois, l’affichage des valeurs nutritionnelles sont obligatoires même dans les Mac Do. Si l’on veut vraiment manger équilibrer, c’est très facile. Dans New York, vous trouverez une multitude de magasins vous proposant de quoi vous sustenter : des plats cuisinés, chauds à toute heure, des sandwiches ou salade à composer soi-même. Les rayons sont immenses.
A vous de savoir ce que vous voulez.
 
A emporter ou restaurant ?

C’est vrai qu’il est impossible de faire ces courses sans être tenté par du « tout prêt » et souvent pas très diététique. Même les couverts en plastique sont disponibles gratuitement à la caisse. Il faut une certaine dose de volonté pour ne pas se laisser aller.

Généralement le newyorkais cuisine peu, il mange en kit à toute heure de la journée sur place ou sur le chemin. On mange souvent dehors : pas question de rentrer chez soi, les cuisines sont souvent trop petites, prix des loyers oblige. Et puis, on est souvent célibataire. Ou alors on se fait livrer, pour le simple prix du pourboire.

Des milliers de newyorkais se promènent sur les trottoirs avec, soit un verre à la main, des sacs en papier recyclé, des plateaux en carton ou autres boites jetables.
Mais attention, cela ne veut pas dire, non plus, que le newyorkais ne mange pas à table. Les meilleurs des quelques 20 000 restaurants (par comparaison, il y en a 8000 à Paris) sont pris d’assaut. Le soir, il vaut mieux réserver. Même si les prix flambent pour le diner par rapport au déjeuner, ils sont souvent complets dés…. 18 heures.
 
La tradition

Le week-end quand il fait beau, on va pique-niquer dans les parcs chacun étend sa nappe, à carreaux de préférence, et on fait cuire ses saucisses ou morceaux de viande sur un des barbecues en libre service, entretenus par la municipalité.

N’oublions pas les bons vieux marchés comme chez nous qui prennent place toutes les semaines au milieu  des rues ou avenues interdites aux véhicules ces jours là. Les fruits et légumes bio y ont une place importante. On y trouve même du miel « made in New-York » provenant des ruches installées sur les toits des gratte-ciels.
L’enseigne “Wholefoods” propose aussi des produits bios mais ceux-ci restent chers.

Pas la peine de chercher un boucher traditionnel comme nous le connaissons, cela n’existe pas à NY à part quelques rares exceptions. Et pourtant on trouve ici des viandes succulentes mais il faut les déguster dans un « steak house ». Il ne faut surtout pas rater le T-Bone ou le sirloin, morceaux de bœuf très tendre pas coupés du tout comme chez nous.
Pas non plus d’hyper ou supermarché dans Manhattan mais uniquement des chaines de supérettes.

Au  niveau des boissons, on va aussi de surprise en surprise : on produit ici de la très bonne bière dans le quartier de Williamsburg à Brooklyn. Et le vin, parlons en justement. C’est méconnu mais New York est une grande région viticole. De grandes exploitations sillonnent l’Etat. On fait même du vin en plein centre de Manhattan. Incroyable. On y reviendra dans une chronique particulière.
 
Le royaume de la rue

New-York est une ville étonnante car un grand magazine à sacrer Hakim, un immigré égyptien, meilleur street kebab. Il n’y a bien que New York pour inventer de telles distinctions.
Hakim a posé son chariot devant la gare routière de la ville où son succès ne se dément pas.

La rue est une véritable succession de minis-restaurants ambulants. Tout ce qui se boit ou se grignote se retrouve sur les trottoirs : sandwiches, crêpes, soupes, brochettes, nems, riz cantonais, pitas, tortillas, jus d’orange, café,…

L’apport des premiers arrivants

New-York est aussi le royaume de la pizza grâce à ses immigrés italiens : de toutes sortes, de la meilleure à la plus industrielle. Les premières sont délicieuses et bien garnies.

Coté fast-food, il faut gouter le hot-dog de Nathan’s, une institution new yorkaise : une saucisse de Francfort fourrée dans un petit pain moelleux.

Les juifs d’Europe centrale ont apporté dans leurs bagages les pretzels et surtout le pastrami, autre symbole de New-York. Ils ont ouvert des délicatessen dont les plus connus sont Katz et Carnegie.

Le pastrami est constitué de la poitrine de bœuf marinée et cuite très lentement avec des épices. Les cuisiniers vous la découpent devant vous en tranches fines et vous les servent entre deux pains de mie avec une sauce maison accompagnée de pickels géants, concombres aigres-doux. Un véritable délice.

Autre spécialité newyorkaise, le Bagel, petit pain rond avec un trou en son centre que l’on mange à tout moment de la journée, le plus souvent accompagné d’une cream cheese ou au saumon fumé dans sa version “luxe”. On déguste aussi le bagel au petit déjeuner avec un café.
Né en Europe Centrale, le bagel ne s’est répandu à New-York qu’aprés la seconde guerre mondiale grace à Harry Lender, un boulanger Polonais arrivé aux USA en 1927.

Existe-t-il une cuisine typiquement newyorkaise ? Ville-monde par excellence, New-York réunit autant de cuisines que de communautés immigrées. A croquer à pleines dents pour tout gouter.

Bon plan hotels "Luxe"
Neuf hôtels de luxe faisant partie du programme Signature Collection offre une 3e nuit gratuite pour un séjour dans leur hôtel du 9 janvier au 27 février 2009.

Aujourd’hui plus que jamais, les visiteurs, même les plus aisés, sont à la recherche de bonnes affaires. Cette promotion leur donne la possibilité de séjourner dans certains des hôtels les plus beaux du monde.

Le Jumeirah Essex House, le Loews Regency, le London NYC, le New-York Palace, le Sherry-Netherland, le Trump International Hotel & Tower, le Plaza, le Waldorf Towers et le Carlyle, A Rosewood Hotel participent à cette opération exceptionnelle.

Saks Fifth Avenue a également décidé de se joindre à ce programme, en offrant des forfaits shopping VIP, incluant un accès exclusif au Fifth Avenue Club, des réductions spéciales, un café et un dessert au Café SFA du magasin.

 

Guide shopping

Faire du shopping à New-York est un vrai bonheur.

Comment ne pas se laisser tenter après quelques heures de visites touristiques ? Même si le dollar n’est pas cher en ce moment, ce n’est pas une raison pour le dépenser n’importe où et n’importe comment.

Alors pourquoi ne pas profiter d’une des multiples attractions de la ville, pour ensuite découvrir les quartiers et les petites rues cachées, sortir des sentiers battus et pénétrer dans le New-York authentique et évidemment de la consommation : boutiques à la mode d’East Village, temples du luxe de l’Upper East Side, vieux disques vinyles dans un antique magasin de Brooklyn, les marchés aux puces du dimanche… Un seul bémol, les boutiques ouvrent, ferment, changent d’adresse à une rapidité incroyable à New York…

C’est le partenaire idéal pour gagner du temps et de l’argent mais ne pourra se substituer à un vrai guide touristique (afin de préparer son voyage) que nous aborderons dans une prochaine rubrique.

Décoration New York 2 : “Nouveaux Intérieurs New Yorkais”
La deuxième partie de cette chronique “Décoration” est consacrée à l’aménagement intérieur des logements à New York à travers l’exemple d’un très beau livre :
Les éditions Taschen nous présente à nouveau un magnifique ouvrage, une nouvelle édition de leurs “Nouveaux Intérieurs New-yorkais”. La première version datant de 10 ans déjà.
Des habitants de New York connus ou non du grand public nous ouvrent les portes de leurs appartements. De quoi nous donner de bonnes idées de décoration de nos propres logements. Le tout agrémenté de superbes photos dont des vues époustouflantes de New York.


New-York plans et cartes

Voici deux sites où vous allez pouvoir télécharger ou imprimer un plan détaillé de Manhattan avec le nom des rues, la localisation des monuments et attractions les plus importantes ou encore une multitude de cartes des quartiers, des salles de spectacles, des parcs, etc…, :

http://www.nyc.com/visitor_guide/pdf/manhattan.pdf et  http://www.citidex.com/map/#planpark

Idéal pour préparer son voyage, son itinéraire, choisir son emplacement avant de réserver sa place de spectacle…

Bonnes affaires à New-York : 1 acheté = 1 à 50%

Les bonnes affaires ont commencé à New-york et ceci jusqu’au 30 juin 2009.

Plus de 100 partenaires touristiques proposent ainsi une réduction de 50% sur la deuxième entrée, et valables notamment dans des musées, des excursions, des spectacles, des moyens de transports ou même des spas.

Un microsite a été spécialement créé pour l’occasion, www.nycgo.com/realdeal, une campagne publicitaire est prévue dans les transports new-yorkais, dans le métro, dans les trains et même sur les écrans à bord des fameux taxis jaunes.

Courant mai, cette campagne promotionnelle sera étoffée de nouvelles offres shopping et gastronomiques.  C’est le moment d’en profiter.


Pratique : Le pourboire

Pour tout voyage à New-York , le poste pourboire ou tip n’est pas à négliger.

Pour ne pas passer pour des radins, les Français, habitués au service compris, ne doivent pas oublier ce qui est une institution aux USA. Et pour cause.
Dans un pays de services comme les Etats-Unis, le pourboire est d’une importance capitale car il constitue prés de 90% du salaire du personnel.

Ceci est valable aussi si vous payez en carte de crédit.

De votre arrivée dans la Big Apple jusqu’à votre départ, n’omettez donc pas de donner votre TIP pour tous les services rendus.
Ces services comprennent les taxis, les bagagistes, le parking, les livraisons, les bars, les restaurants, les coiffeurs,…

Alors combien laisser ? Pour chaque service, son pourboire :

- les taxis, surement le plus important, 15% de la course, dans les restaurants (quelle que soit la qualité du service…), entre 15% et 20% de la note.

Pour éviter le calvaire d’effectuer le calcul des 15%, il y a une petite astuce : ces services là sont soumis à une taxe locale qui équivaut à 8,25% qu’il faudra tout simplement doubler quand on vous présentera la note.

Si vous réglez en carte de crédit, inscrivez vous-même le montant du pourboire dans la case TIP prévue sur la note et donc le montant total que vous allez régler. Toutefois cette case pourra être remplie par le serveur lui-même (tout en restant dans le pourcentage légal), au cas où… Conservez les notes, on ne sait jamais.

Les autres TIP à prévoir :

- dans les bars 1 dollar par verre servi,
- pour un vestiaire 1 dollar,
- pour un bagagiste 2 dollars,
- pour le portier qui appellera ou hèlera pour vous un taxi 1 dollar,
- pour l’employé d’un parking 1 dollar,
- pour une livraison 1 à 2 dollars,
- chez le coiffeur 2 à 5 dollars,…

Pas de pourboire pour les employés des cafétérias ou fast-food.

Pour conclure, il faudra prévoir et donc inclure dans son budget voyage les pourboires.

 

New-York : Les auberges de jeunesse

Les hôtels de New York sont chers, le budget logement dans cette ville est le plus important.
Pour les gens de passage ou les désireux de vivre l’expérience américaine un peu plus longuement, une bonne solution : les auberges de jeunesse.
New York en compte quelques unes :

Le Big Apple Hostel, situé dans le quartier des théâtres, propose des dortoirs de 4 personnes
mais aussi des chambres individuelles avec TV qui ressemblent à de véritable chambre d’hôtel. Salle commune pour faire la cuisine. Salle de bain avec sèche cheveux. C’est propre et bien tenu. Lit à partir d’une quarantaine de dollars 119W 45 Street, tel:1-212-302-2603, www.bigapplehostel.com

Le Bowery’s Whitehouse Hotel situé dans l’East Village donc en plein cœur de Manhattan dans un quartier en pleine mutation. Immeuble de 4 étages avec 200 chambres séparées par des cloisons en bois. Toilettes communes à chaque étage. La réception est ouverte 24h/24. Les draps et serviettes sont fournis. Lit à partir d’une trentaine de dollars 340 Bowery, tel : 1-212-477-3150. www.whitehousehotelofny.com

Le Chelsea Center Hostel ouvert en 1981 donc un gage de sérieux.
Une vingtaine de lits sont répartis dans deux grands dortoirs, mais il y a aussi des chambres privées disponibles. Accueil chaleureux de la propriétaire qui parle français. Petit déjeuner gratuit. Lit à partir de 35 dollars 313 W 29 Street, tel : 1-212-643-0214, www.chelseacenterhostel.com

Le Jazz on the Park Hostel situé prés de Central Park. Dortoirs de 2 à 12 lits avec casiers de sécurité. Chambres privées avec lits
superposés. Salle commune avec grand écran de télé. Salle au sous sol avec billard et piano. Ambiance amicale et routarde. Possibilité de Barbecue sur la terrasse. Pour les réservations, mieux vaut appeler. Lit à partir d’une trentaine de dollars 36 W 106 Street, tel:1-212-932-1600, www.jazzonthepark.com

L’International Student Center situé dans l’Upper East Side. C’est la plus ancienne auberge de la ville et l’une des moins chères de New York. Il y a 5 dortoirs (dont 3 mixtes) de 8 à 10 lits. Cuisine et petit jardin à disposition des voyageurs. La réception est ouverte de 8h à 23h. Lit à partir d’une trentaine de dollars 38 W 88 Street, tel : 1-212-787-7706, www.nystudentcenter.org

La Vanderbilt YMCA située à Midtown. Auberge de jeunesse de « luxe » avec dortoirs avec lit superposés ou chambres individuelles avec télé, mais clientèle plus aisée donc moi jeune qu’ailleurs car vous aurez à votre disposition le centre sportif qui appartient au YMCA : salle de musculation, aquagym, judo… Compter environ 90 dollars pour une chambre double. 224 E 47 Street, tel : 1-212-752-0210, www.ymcanyc.org

Le Wanderers inn  situé dans Upper East Side avec Dortoirs et chambres doubles disponibles. Salle commune avec télé et Internet. Salle de bain sur le palier.
Soirées pizza avec projection de film sont organisées une fois par semaine. Les prix des lits varient suivant la saison. Pour les groupes, possibilité d’avoir des tarifs spéciaux. Lit à partir d’une trentaine de dollars 194 E 94 Street, tel : 1-212-289-8083. Fax : 1-212-289-7307, www.wanderersinn.com

La YMCA Greenpoint située dans Brooklyn avec des chambres épurées mais propres. Accueil convivial. Salle de bain commune. Les habitants du quartier s’y retrouvent pour profiter de la piscine et du sauna. Lit à partir d’environ 90 dollars, 99 Meserole Ave, Greenpoint, tel : 1-718-389-3700, www.ymcanyc.org

 

"New-York by Charlelie"

 Charlélie aime New York et le revendique fièrement.
Pour cette ville , il a tout quitté : Nancy, sa ville natale, sa famille restée là-bas et la France.

Et puis il y a les catégories dans lesquelles chaque artiste doit obligatoirement entrer. Mais Charlélie n’en a cure, c’est un artiste avec un grand A. Surtout après 5 ans d’Ecole des Beaux Arts.

 De son vrai nom, Bertrand-Elie Couture, Charlélie est pour beaucoup d’entre nous qu’un chanteur, un saltimbanque à la voix cassée et à l’accent  reconnaissable entre tous.
Mais c’est aussi un artiste aux multiples facettes : chanteur bien sur, auteur, compositeur mais aussi peintre, sculpteur, plasticien ou photographe.
Et c’est dans ce dernier domaine que Charlélie nous entraine aujourd’hui afin de nous faire découvrir en images son univers américain.
Ouvrage paru aux Editions du Chène en mars 2009, 39 euros.

Il s’est installé à New York avec femme et enfants en août 2004 pour se lancer dans le grand bain de la création artistique internationale. Son atelier se trouve au douzième étage d’un immeuble donnant sur l’Hudson.

Son œuvre photographique, qu’il nous présente dans cet ouvrage, met en exergue l’énergie qui se dégage de New York : sa « villusion », ville des illusions mais de toutes les possibilités, en évolution permanente où, ici, chacun peut se construire et se reconstruire.
Il tente de dompter par ces images son rythme, ses vibrations, ses contrastes.
Cette ville, il la connaît sur le bout des doigts. Il l’arpente à vélo, promenade quotidienne au ras du sol mais si prés des gens.
Il présente dans cet ouvrage des images constituées d’une multitude de photographies en les regroupant de façon panoramique. Mais ici pas question de patchwork. Cet assemblage prend alors une forme inattendue. Il s’amuse même à apporter sa touche de grapheur sans en abimer la lisibilité. Une vraie chorégraphie visuelle.
Charlélie n’aura, sans doute, jamais fini de raconter son New York et tant mieux pour nous.

Ne pas oublier, non plus, son livre publié en mars 2006 “L’ATELIER NEW YORK-COEUR” regroupant dessins, photos et textes toujours sur New York, ni son album de la même année “NEW-YORK-COEUR” enregistré chez lui dans la Big Apple avec des musiciens américains.



NEW-YORK : le site de Ground Zero ne sera pas achevé avant 2037
La reconstruction des tours prévue à Manhattan sur le site des attentats du 11 septembre 2001 risque de s’éterniser, et les bâtiments pourraient ne pas être totalement occupés avant près de 3O ans, selon un rapport confidentiel cité par des médias locaux.
 Le quotidien populaire Daily News et la télévision NY1 citent un rapport confidentiel rédigé par l’agence de conseil en immobilier d’entreprise Cushman and Wakefield pour le compte de l’Autorité portuaire de New York et du New Jersey, propriétaire du site de Ground Zero où s’élevaient les tours jumelles du World Trade Center;

 Selon ce rapport, l’une des trois tours prévues, haute de 71 étages, ne pourra pas être entièrement occupée avant 2037, soit 36 ans après les attentats qui ont coûté la vie à quelque 3.000 personnes. Sa construction ne devrait en effet pas débuter avant 2026.

La tour principale, qui atteindrait 541 mètres de haut et dont la construction a débuté, ne sera pas totalement accessible avant 2019, selon le rapport, qui indique qu’une troisième tour ne le sera qu’à partir de 2026.

Le rapport s’appuie pour parvenir à ses conclusions pessimistes sur les effets de la crise économique qui va affecter la demande de bureaux.


L'USS New-York construit avec l'acier du world trade center

Avant même qu’il ne touche l’eau, le navire d’assaut de la marine américaine, l’USS NEW YORK a déjà fait l’histoire : sa coque a été construite avec 24 tonnes d’acier récupérées dans les débrits du World Trade Center à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York.
L’acier du World Trade Center a été recyclé dans une fonderie de Amite en Louisiane.
L’USS New York, construit à la Nouvelle Orléans, devait être prêt pour un lancement prévu courant 2007 mais l’ouragan Katrina, qui a frappé cet Etat en août 2005, a perturbé sa construction. Le navire a pourtant échappé à de sérieux dégâts et les ouvriers du chantier naval ont pu reprendre leur travail deux semaines seulement après le cyclone.
Pour la petite histoire, plusieurs ouvriers en âge de partir à la retraite, ont reporté leur départ afin d’avoir l’honneur de travailler sur ce bateau.
Ce bateau, conçu pour le transport de troupes, est le cinquième d’une nouvelle classe de vaisseau de guerre réalisé pour les missions qui incluent des opérations spéciales contre le terrorisme. Il pourra accueillir à son bord deux engins de débarquement sur coussins d’air, 360 marins et 700 Fusiliers-marins-de-combat. Son coût de construction est évalué à 700 millions de dollars.
Ce nouveau bateau a obtenu le nom d’USS New York grâce à l’intervention du gouverneur de l’Etat de New York George Pataki qui en fait la demande expresse auprès de la Marine Nationale. Cette dernière a approuvé ce choix pour rendre hommage aux victimes des attentats du 11 septembre.